Êtes-vous bien assis(se)? D’accord. Depuis combien de temps? Hum, probablement trop longtemps. Eh oui, si vous travaillez en position assise, vous avez peut-être un mode de vie sédentaire. Et la sédentarité est l’un des 10 plus importants facteurs de risque de mortalité dans le monde selon l’OMS. De mortalité, oui. Mais, une chance, c’est un facteur évitable.
Voyons comment éviter le pire pour vos employés (et vous), avec des façons de combattre la sédentarité au travail. Du même coup, ces mesures contribuent à réduire l’absentéisme dans votre entreprise. Mais commençons par une importante distinction…
Vrai ou faux : si on s’entraîne trois fois par semaine, on n’est pas sédentaire.
Vous l’avez deviné, c’est FAUX. La sédentarité et l’inactivité physique sont deux notions différentes, avec des effets différents.
Être inactif, c’est ne pas faire assez d’activité physique d’intensité moyenne à élevée (des activités comme la marche rapide, le vélo ou la nage, et tout ce qui est plus intense). La recommandation est de 2 h 30 par semaine.
Être sédentaire, c’est avoir une faible dépense énergétique en position assise ou allongée, excluant le sommeil : regarder la télévision, travailler à l’ordinateur, être en voiture, etc.
Donc, on peut être sédentaire même si on est actif : faire de l’exercice plusieurs fois par semaine n’empêche pas de passer plusieurs heures assis dans la journée au bureau. De la même façon, on peut être inactif, mais peu sédentaire : si la journée de travail exige des mouvements, mais qu’on ne fait jamais d’activité physique plus intense. Finalement, on peut être inactif ET sédentaire – ouch! Visez plutôt le contraire avec un mode de vie actif.
Comme les causes et les effets sont différents, on ne peut pas substituer l’un par l’autre. Les bienfaits procurés par l’activité physique ne contrent pas les méfaits engendrés par les comportements sédentaires.
Les études démontrent qu’il y a une relation significative entre le temps passé assis et la mortalité, toutes causes confondues. Peu importe le niveau d’activité physique.
Commencez-vous à avoir envie de vous lever pour finir la lecture de cet article? On continue.
Selon plusieurs études, la sédentarité est associée à des maladies chroniques, comme les maladies cardiovasculaires, le diabète et le cancer. Plus précisément, une étude a démontré que les personnes très sédentaires (plus de 12 h par jour) ont un risque plus élevé que les personnes peu sédentaires. Ces risques sont chiffrés à :
Non seulement le risque de mortalité augmente avec le nombre d’heures de sédentarité, mais il augmente aussi avec la durée ininterrompue de ces périodes. Les conséquences de la sédentarité sont nombreuses, voire graves, et il n’est jamais trop tôt pour adopter de bonnes habitudes.
Êtes-vous debout maintenant? Bien. Voici des façons de réduire la sédentarité au travail.
C’est simple, il suffit de bouger! Mais on a parfois besoin de trucs et d’incitatifs pour casser la routine sédentaire au travail. En voici quelques-uns :
En conclusion, soyez vous-même un agent de changement et combattant la sédentarité sur votre milieu de travail. Un gestionnaire qui donne l’exemple est inspirant! Vous pouvez aussi utiliser les outils ACTIZ de la section « Pour se faire voir » pour donner de la visibilité à l’importance de bouger tout au long de la journée.
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